Papillonnage photographique de pays en pays… Sylvie voit très bien où elle veut aller…. Anne tant bien que mal tente de la suivre. En tous cas elles y vont, 2 ou 3 fois par an, mais veulent en parler plus souvent que ça…
Fermez les yeux et imaginez de grandes étendues de champs d’oliviers, des eaux bleues aux multiples nuances et des villes pleines de charme et de caractère...
Du 28 juin au 10 juillet 2018
13 jours
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28
juin

Température 26° avec beaucoup de vent /Kilomètres au compteur : 374 km

Maison d hôte la feniche - bed and breakfast

Vue d'avion 

Le vol pour Naples nous a semblé très rapide. Contre toute attente nous avons eu relativement de la place dans l'avion. Comme quoi Easy jet n'est pas forcément le pire. De plus la vue d'avion sur Naples et sa côte était superbe. Une fois la voiture récupérée, une Clio sportive, nous avons entamé avec entrain notre traversée d'ouest en est à destination de Vieste. En arrivant sur le massif du Gargano, la route s'est mis à serpenter dans tous les sens. Elle nous a offert de superbe vue sur les champs d'oliviers ainsi qu'une belle mer émeraude et turquoise. Nous avons fini notre journée sur un marché très gourmand ou nous avons acheté à l'envi les produits pour notre repas du lendemain.

 Plage de Vieste
 En arrivant sur Vieste
 Vieste - vue de la côte
29
juin

Température 26° venteux/Mer agité/8h de bateau

Maison d hôte : la feniche - bed and breakfast

 La traversée des Iles Tremiti

Aujourd'hui nous partons pour les îles Tremiti. C'est un petit archipel de trois îles ; San Nicola, San Domino et Capraia. On a du sortir les sacs à vomi, car la traversée était très mouvementée. Anne et pas mal d'autres ont été fortement malades. Sylvie n'ose pas dire à Anne qu'à peine accosté, il fallait reprendre une barque pour 3h de navigation. Vu la pente pour accéder au village sur l’île de San Nicola nous avons renoncé à monter dans les hauteurs. Après une collation réparatrice faite d'olives, de fromage et de tomates séchées, nous avons embarqué pour un tour des îles en compagnie d'une dense flopée d'italiens. Impossible de prendre une photo sans avoir dessus un bras, un cul ou un téléphone. Sylvie était "ravie"... Le summum a été atteint quand la barque s'est fixée près d'un autre bateau diffusant une musique tonitruante. La moitié de notre groupe s'est baignée pendant que l'autre moitié entonnait les chansons à tue tête. En remontant dans la barque, les baigneurs, avec le manque de place, se collaient tout trempés aux autres . "Nous avons adoré". Une seule solution s'est imposée à Sylvie ; opter pour un tour de zodiac en individuel. Mais comment convaincre Anne !!! Bien que la perspective de retourner sur l'eau ne l'enchantât pas, Anne, encore nauséeuse, n'était pas en capacité de s'opposer. Après avoir négocié le fait de n'être que deux à bord, nous avons eu la surprise sur le ponton de voir apparaître un couple avec enfant pour partager l' embarcation. Nous nous sommes bruyamment opposées. Sous cette avalanche sonore le patron à céder et nous avons hérité de son second dans une autre embarcation. Celui-ci parlait aussi bien anglais que Sylvie. Et incroyable !!! c'est Sylvie qui a servi d'interprète à Anne, incapable de comprendre ce drôle d'anglais. Puis nous avons repris le ferry de retour pour 1h30 de traversée beaucoup plus calme. Il est à parier qu'Anne ne voudra pas faire un autre tour de bateau d'ici la fin du voyage. A suivre car Sylvie est bien décidée à découvrir Capri.

Un petit air d'Antilles Cala delle Arene Beach
Une mer bleu turquoise , des cailloux et du soleil
30
juin
30
juin

Température 28° venteux/280 kilomètres

Hébergement : La bella trani bed and breakfast

Ce matin c'est grasse matinée ; nous nous sommes levées à 8h30. Après l'au revoir chaleureux de notre logeuse, nous sommes parties explorer Peschici et ses rues médiévales. Sylvie est tombée en arrêt devant un chat et un perroquet en papier mâché rempli de cailloux, pendant qu'Anne se lamentait sur la façon de les ramener en France (vu le côté restrictif des vols low cost), Sylvie les avait déjà achetés.

 Peschici

Sur les conseils de notre logeuse, nous sommes allées manger au restaurant Al Trabbuco que nous avons eu beaucoup de mal à trouver. La route étroite, sinueuse, et pentu s'est vite fait oublier tellement le lieu est agréable et la nourriture bonne.

Al Trabbuco  
Al Trabbuco  

Pour digérer, au grand dam de Anne, nous avons enchaîné sur une route à lacets qui traverse la Foresta Umbra. Nous avons fait une petite halte à Monte San Angelo et son sanctuaire installé dans des grottes. Après avoir passé un porche d'église, il nous a fallu descendre un nombre important de marches où de nombreux pèlerins se tenaient en prière. Avec bonheur nous avons trouvé un ascenseur pour éviter la remontée des marches. Pour rester dans le ton nous nous sommes achetées des hosties de luxe qui étaient composé de 2 grands ovales d'hosties entre lesquelles il y avait des amandes caramélisées. En les mangeant nous nous sommes senties très pieuses et prêtes à recommencer. Nous avons roulé les 130 derniers kilomètres pour atteindre notre gîte du jour où nous avons été très agréablement accueillie. Viva Italia !!!

 De la foresta Umbra à Monte San angelo

On a adoré Al Trabucco da Mimi à Peschici ; un restaurant dans un ancien bâtiment de pêche typique (trabucco).

Coucher de soleil sur Trani 
1
juil

Température 30° /130 kilomètres au compteur

Hébergement : Échi di puglia

un peu de fantaisie  

Nous avons quitté à regret notre hébergement du jour. En nous levant, jetant un coup d'oeil rapide à la fenêtre vers la plage, nous avons été surprise qu'elle soit dejà blindée de monde, il était à peine 9h. Accablées de chaleur nous nous sommes mise en route, soulagées par l'air climatisé de la voiture. Aujourd'hui c'est un périple citadin qui nous attend ; Trani, Giovinazzio, Bari. Une des gageures de ce type de ville est de trouver un stationnement près des centres historiques.

Bari-Giovinazzio-Trani

Et aujourd'hui nous avons été béni des dieux... sans doute à force de manger des hosties et de visiter des églises. Sylvie a décidé de faire une surprise gastronomique à Anne en l'emmenant manger dans une grotte. Mais elle n'a pas été récompensée de sa bonne idée. Le lieu était pourtant superbe mais les plats prétentieux et décevants. De gastronomique c'est astronomique que la note fût. Mais que nous avons mal mangé... Et dire qu'ils font 3 services pleins avec des réservations faites des mois à l'avance. Nous sommes remontées en touk-touk à la chambre où nous n’avons pas mis longtemps avant de nous endormir le ventre déçu (tournure semi poétique d’après Anne).

Restaurant de la grotte Palazzese  
Restaurant de la grotte Palazzese 

Restaurant de la Grotte Palazzese est un lieu magique mais par contre on y mange très mal pour un prix exorbitant.

2
juil

Température 32°/60 kilomètres au compteur

Hébergement : tipico ressort

 Monopoli
 Grotte Castellana 

Ce soir nous dormons au pays des trulli dans un trullo. C'est une habitation traditionnelle surplombée de plusieurs toits en forme de cône. Il y fait délicieusement frais. Mais avant ce havre de paix nous avons affronté une chaleur encore plus forte que la veille. À Monopoli (ça nous rappelle quelque chose), nous ne sommes pas passées par la case cathédrale que nous n'avons pas trouvée. La ville était très agréable et sereine. Puis nous avons recherché la fraîcheur, ce qui nous a amenées à la grotte Castellana. Mais voilà, Anne angoisse dans les grottes car elle a peur de tomber. Sylvie s'est fait sermonner devant tout le groupe car elle a fait semblant de ne pas comprendre qu'elle ne pouvait pas faire de photos. Bizarrement nous avons sué tout le parcours, alors que la grotte est censée être à 15 degrés. Épuisées par la chaleur nous avons pris la route en n'aspirant qu'à une chose ; prendre une douche. En soirée, nous avons déambulé dans les agréables rues en pente d' Alberobello pendant que la pénombre s'y installait.

 Alberobello et ses trullis
 Dans les rues d'Alberobello
3
juil


Température 31°/ 228 kilomètres au compteur

Hébergement : Callistos in Callistos hôtel et spa où on n’a pas le droit d’aller au spa.

  Vers Locorotondo

Nous nous réveillons heureuses de cette nuit bien fraîche dans notre trullo. Ce matin nous parcourons la campagne environnante pour observer nos derniers trulli que décidément nous aimons beaucoup. Puis nous allons jusqu’à Lecce que nous parcourons sous une écrasante chaleur. La ville est vraiment très belle ; ici l’architecture change un peu de ce que nous avons vu jusque là. Les immeubles sont plus cossus et plus richement décorés dans un style baroque. Sylvie fait une vie à Anne pour prendre le petit train mais celle -ci résiste car il lui semble absurde d’acheter un tour d’une heure dans ces wagonnets pour enfants afin d'économiser 10 mn de marche.

 Lecche

Nous reprenons la voiture en bénissant le dieu climatiseur, bien décidées à mettre le pied dehors qu’en cas d’extrême nécessité. Nous longeons une partie de la côte du talon de la botte. Il s’avère relativement difficile de suivre le bord de mer car les routes de plage sont souvent bloquées. Bien que nous ayons vu de belles choses nous sommes un peu déçues. Quant à l’hôtel que nous avons ce soir, il nous est interdit d’aller à la piscine sous prétexte qu’elle est au milieu du spa, sauf si nous déboursons 25 euros par personne pour 2h. On s'en passera.

 La côte adriatique
4
juil

Température 29°/290 kilomètres au compteur

Hébergement : Masseria Fortificata San Francesco

 La piscine sur le site des grottes grottes Zinzulusa

Après une mauvaise nuit suite à une défection de la clim, nous avons fini le bord de côte entre Otranto et Porto Tricase. Sur cette partie de route bordée par les lauriers roses, la côte est constituée de falaises plongeant leurs pieds dans l’Adriatique. Cette partie là nous a séduit bien plus que celle de la veille. En nous trompant de route nous sommes tombées sur une piscine d'eau salée près des grottes Zinzullusa. Elle était sur la falaise ayant vue sur la mer et comme il y avait peu de monde nous nous sommes laissées tenter. L’eau était très froide, ça a été un vrai choc thermique mais tellement savoureux. Arrivées à Otranto nous avons cherché un endroit sympathique pour le déjeuner et avons trouvé un restaurant en bord de plage.

La péninsule de Salento 

Nous avons quitté les Pouilles pour la région de Basilicate. Le paysage y est vallonné et couvert de champs pour l'heure moissonnés.

 Région de la Basilicate

Nous avons été émerveillées en arrivant au Fort San Francesco transformé en hôtel où nous allions passer la nuit. Dans la quiétude du lieu, nous sommes allées à la piscine qui offrait une vue sur la campagne environnante. Nous y avons été surprise par un gros orage. Il a eu l'avantage de rafraîchir l'air. Quel bonheur !

 Fort san Francesco

Masseria Fortificata San Francesco est une transformation réussie d'un ancien fort en hotel. On y a entre autres conservé plusieurs pièces d'époque dont une ancienne tour carrée construite comme une tour de guet. Elle permet de porter le regard sur toute la vallée de Bradano.

5
juil

Température 34°/254 kilomètres au compteur

Hébergement : hôtel la Médusa

Matera  

Nous quittons le fort avec regret pour visiter Matera, ses innombrables marches et ses sassi. Ce sont des habitations troglodytiques. Elles font parties d'un ensemble de constructions (maisons, églises, monastères, ermitages) lovées dans les grottes naturelles de la Murgia. Cossardes, nous optons d'entrée pour un tour de la ville en touktouk décapoté pour prendre plus facilement les photos. Alexandro, notre chauffeur, nous a proposé de finir notre tour face au Duomo, ce qui nous a permis de nous rendre plus facilement au musée de sculptures contemporaines ; le MUSMA. Cependant nous avons quand même dû tourner un certain temps, toujours en descendant, sous un soleil cuisant. Voilà que Sylvie se prend un coup de chaud et à du mal à avancer. Par chance le musée est composé d'une série de grottes très fraîches. Il faut reconnaitre que les sculptures nous ont laissé dubitatives, mais le lieu nous a charmé. En voulant retrouver notre voiture, le dédale des rues et ses innombrables marches nous ont mis à rude épreuve. Épuisées, nous nous sommes affalées dans la voiture en mettant la clim à fond. Nous sommes reparties pour 3h de route et de grande fraîcheur afin de nous rapprocher de Naples. Arrivées à l'hôtel, au demeurant superbe, et où nous avons eu la chance d'être surclassé, Anne se précipite sous la douche et Sylvie dans le jaccusi. Pour une fois nous allons rester 3 jours dans cet hôtel au jardin magnifique. Ouf !!

Matera et ses escaliers interminables
6
juil

Température 28°/145 kilomètres au compteur

Hébergement : hôtel la Médusa

 Positano

Nous avons décidé ce matin d'affronter le trafic de la côte Almafitaine ; de petites routes étroites où 2 voitures se croisent avec difficulté et où on ne trouve jamais à se garer. Cette partie de côte de 25 kilomètres nous a pris la journée, tant la circulation était difficile. Cela n’a pas gâché le plaisir de voir un si bel endroit. Nous nous sommes bénies de ne pas y avoir pris un hôtel. Positano se tire le long d'une unique rue en lacets qui descend jusqu'au port puis remonte. Nous n’avons pu nous y arrêter faute de place et nous nous sommes demandées comment cela devait être en pleine saison. Tout le long de la route les restaurants accrochés à flanc de falaise nous faisaient de l'oeil, mais c’est finalement à Amalfi que nous avons mangé vers 15h. En se promenant dans cette ville nous nous sommes aperçues que tout le monde regardait le match de foot France-Uruguay et dès que quelqu'un comprenait que nous étions françaises, il nous faisait part du score du moment. Ça avait un petit côté sympathique. Bien éreintées par cette route nous sommes rentrées avec de bons produits locaux pour notre repas du soir.

Amalfi 
 La côte amalfitaine
7
juil

Température 28°/35 kilomètres au compteur

Hébergement : hôtel la Médusa

Vue de l'hotel  la Médusa 

Aujourd'hui, nous n'allons pas très loin de l'hôtel ; nous allons visiter Pompei. Il n'y avait pas autant de foule que ce que nous imaginions. Nous avons aisément trouvé une place de parking près d'une des portes d'entrée. Nous avons pénétré dans le site par une grande allée montante pavée de grosses pierres qui nous a impressionnées et nous a mis en condition pour apprécier les lieux. Le site est immense et le plan fourni est indéchiffrable. Vive le guide du routard qui nous a permis de nous repérer et de cibler les lieux les plus intéressants. La chaleur étouffante et les innombrables groupes nous ont rendu la visite un peu moins appréciable. Cependant l'état de conservation du site nous a impressionnées et nous a laissé entrevoir que les villas les plus cossues devait être agréable à vivre. Après être sorti liquéfiées de cette visite, nous avons fini l'après midi au bord de la piscine de l'hôtel en râlant après les enfants qui ne cessaient de sauter dans l'eau en nous éclaboussant.

 Pompei - le site est immense
8
juil

Température 30°/40 kilomètres au compteur

Hébergement : Relais Castel Nuovo

 Galleria Umberto I  

En un saut de puce nous sommes arrivées à Naples. Nous pensions avoir pris un appartement avec parking. Mais non. Quelle galère de trouver un emplacement pour laisser la voiture 2 jours et quel budget !!! Sylvie était tout de même contente d'avoir choisi un logement tout près de l'embarcadère pour partir à Capri. Nous avons eu la surprise de constater que l'ascenseur de l'immeuble où nous logions était payant du lundi au vendredi. Après avoir déposé nos affaires, nous avons été visiter la rue des Arts. S'il n'y avait pas eu quelques commerces ouverts, une partie de la rue nous aurait apparu sordide. Mais même un dimanche celle ci est très fréquentée et nous y avons vu de belles choses, notamment un cloître décoré de nombreuses peintures murales et son patio abritant des colonnes carrelées. Nous avons goûté une spécialité locale au chocolat et à la crème alcoolisée ainsi que les fameux babas napolitains donc Sylvie raffole. Puis nous avons fini notre promenade sur le bord de mer à observer les barques pleines de baigneurs.

 Le bord de mer Napolitain ou toutes les familles se retrouvent le dimanche
 Rue des arts et le fameux baba napolitain
Le cloître de Santa Chiara et sa basilique gothique
9
juil

Température 27°/4 h de bateau

Hébergement : Relais Castel Nuovo

La côte 

Ce matin nous avons mis le réveil à sonner suffisamment tôt pour partir à Capri, car magnanime, Anne a accepté de reprendre le bateau. Après 50mn de trajet sur mer calme, nous avons accosté pour reprendre une embarcation afin de faire un tour complet de l'île. Une des pauses prévues devait nous permettre de voir la grotte bleue ; l'endroit le plus beau de la côte. Mais voilà qu'arrivés sur le site en question, on nous annonce qu'il y 2h d'attente. Et ils nous disent que nous n'avons qu'à prendre un autre tour pour la visiter. La belle arnaque que voilà. Car ils n'étaient pas sans ignorer que le passage est tellement petit qu'il faut y aller en toute petite barque. Nous avons opté pour un taxi décapotable pour monter à Anacapri. Cette petite ville délaissée par les touristes au profit de Capri nous a ravies par son calme et par son authenticité. Un petit chemin délicieusement ombragé nous a menées sur un promontoire avec une vue grandiose sur les falaises. Il était surprenant de voir d'aussi haut la transparence de l'eau. La descente sur Capri a été sportive, le taxi frôlait les parois et les bus à toute allure.

La Via Krupp 

Pour résumer, Capri ; c'est Vuitton, Rolex, Dolce et Gabana... Mais c'est mignon et bien entendu en pente. Nous avons descendu jusqu'au jardin Giardini di Augusto qui nous a, lui aussi, offerts de nombreux panoramas. Nous sommes redescendues au ferry qui était envahi de touristes japonais.

Il est temps pour nous de préparer les bagages pour notre départ matinal de demain.

Capri