On ne pouvait pas quitter Al Ain sans aller voir son Oasis classé par l'Unesco. Elle est immense, elle comprend 9 entrées. Après quelques déboires pour louer un vélo, le gardien des lieux nous a très gentiment proposé de la visiter en buggy. Il nous a promenées dans le dédale des allées en nous expliquant l'ingénieux système d'irrigation partagé, basé sur les puits et le falaj ; le système d'irrigation traditionnel.
En route pour Oman et son passage de frontières. Cela nous a pris la bagatelle de 1h30, pourtant il n'y avait personne. Au premier poste, les douaniers nous ont appris à boire le café traditionnel. Il est très très très clair, servi bien chaud, en petite quantité, dans de toutes petites tasses. Tant que vous ne dandinez pas le verre on vous en resservira. Il nous a fallu 3 tasses pour le comprendre. Au deuxième poste, celui d'Oman, l'ambiance change totalement. La différence de standing est flagrante. Il y a plus de monde, nous sommes tous assis dans une salle assez lugubre à attendre notre tour.
Après l'obtention des fameux tampons, nous avons fait une longue route désertique peu attrayante. Mais peu à peu le paysage est devenu montagneux et doté d'une magnifique palette de couleurs. Peu aidé par notre gps très fantaisiste, et par le manque de panneaux peu explicites, nous avons loupé quelques sites à visiter.
En voyant l'heure tournée, nous avons pris la direction de l'hôtel au surplomb du canyon. La montée fut rude mais magnifique. Nous avons dormi dans un petit bungalow en plein milieu de la montagne au Jebel Shams Ressort. Transies de froid toute la nuit malgré la polaire et les chaussettes, l'absence d'internet a fait le désespoir de Sylvie.