Papillonnage photographique de pays en pays… Sylvie voit très bien où elle veut aller…. Anne tant bien que mal tente de la suivre. En tous cas elles y vont, 2 ou 3 fois par an, mais veulent en parler plus souvent que ça…
Une envie de de grattes ciels, de wadis et encore du désert ! Passer de la modernité des Émirats à l’authenticité d'Oman, de l'extravagance des architectures futuristes au patrimoine historique.
Du 20 au 28 janvier 2017
9 jours
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20
janv
 L'Emirates Palace 

La journée commence bien, j'ai réservé le 4/4 ou plutôt le SUV dans le mauvais aéroport. Il faut savoir qu'à Dubai il y en 4... Dans ce pays, pas de problème ; on te ramène ton véhicule, on te le gare dans les hôtels. La voiture est reine dans ce pays. On nous ramène un 4/4 pour 7 personnes avec des gadgets partout... et je dois conduire ça ? Et me garer avec ça ? Doubles freins à main, réglage des sièges avec 5 boutons... mais pas de gps... le plus important. On a dû se bagarrer avec l'agence pour en avoir un, obsolète et payant. Il est tellement bien ce gps que nous sommes parties à Abou Dabi dans le sens opposé. Nous nous en sommes rendu compte après avoir fait 40 km. Le séjour commence bien... car en plus j'ai oublié l'adaptateur pour recharger les téléphones.

Louer une voiture aux Émirat pour aller à Oman.

Toutes les compagnies de location ne le font pas. Nous avons choisi Hertz, celle-ci doit vous fournir un papier précisant qu'ils vous laissent passer la frontière de Oman. En plus, il faut faire une assurance pour Oman et pour les Émirats. On peut la faire à la frontiére, mais nous n'avons pas pris de risque.


Petite précision : les femmes peuvent conduire à Oman et aux EAU

 Intérieur de l'Emirates palace et les Ethiad Towers 


Abou Dabi est une très grande ville. La mosquée Cheikh Zayed nous plaît énormément avec ses décors floraux et ses innombrables arcades blanches qui se reflètent dans les bassins. Le thé à l'Emirates Palace avec son plateau de pâtisserie est un enchantement... Nous avons trouvé superfétatoire de prendre le café parsemé de feuilles d'or 24 carats.

 Mosquée Cheikh Zayed 

La mosquée est gratuite mais attention aux heures d'ouverture au public ; le vendredi, elle ouvre à 16h30.

 intérieur de la Mosquée Cheikh Zayed 
21
janv

24° ce matin, nous avons fait le plein qui s'élève à 36 euros pour un peu plus de 70 litres d'essence. On peut en faire des kilomètres !!! Aujourd'hui pédale douce ; départ à 11h pour une visite de la montagne du coin, le Jebel Hafeet et de quelques dunes. Celui-ci s'élève à 1240 mètres, il est le point culminant de l'Émirat. La route qui nous emmène au sommet nous donne l'impression d'être sur un circuit automobile. La vue est grandiose. Demain sera tout autre, nous devons passer la frontière d'Oman...

 Les quelques dunes 
La route pour monter au  Jebel Hafeet 
 Jebel Hafeet  
22
janv
 Le "falaj"

On ne pouvait pas quitter Al Ain sans aller voir son Oasis classé par l'Unesco. Elle est immense, elle comprend 9 entrées. Après quelques déboires pour louer un vélo, le gardien des lieux nous a très gentiment proposé de la visiter en buggy. Il nous a promenées dans le dédale des allées en nous expliquant l'ingénieux système d'irrigation partagé, basé sur les puits et le falaj ; le système d'irrigation traditionnel.

En route pour Oman et son passage de frontières. Cela nous a pris la bagatelle de 1h30, pourtant il n'y avait personne. Au premier poste, les douaniers nous ont appris à boire le café traditionnel. Il est très très très clair, servi bien chaud, en petite quantité, dans de toutes petites tasses. Tant que vous ne dandinez pas le verre on vous en resservira. Il nous a fallu 3 tasses pour le comprendre. Au deuxième poste, celui d'Oman, l'ambiance change totalement. La différence de standing est flagrante. Il y a plus de monde, nous sommes tous assis dans une salle assez lugubre à attendre notre tour.

Après l'obtention des fameux tampons, nous avons fait une longue route désertique peu attrayante. Mais peu à peu le paysage est devenu montagneux et doté d'une magnifique palette de couleurs. Peu aidé par notre gps très fantaisiste, et par le manque de panneaux peu explicites, nous avons loupé quelques sites à visiter.

Fort de bahla et les magnifiques paysages Omanais

En voyant l'heure tournée, nous avons pris la direction de l'hôtel au surplomb du canyon. La montée fut rude mais magnifique. Nous avons dormi dans un petit bungalow en plein milieu de la montagne au Jebel Shams Ressort. Transies de froid toute la nuit malgré la polaire et les chaussettes, l'absence d'internet a fait le désespoir de Sylvie.

Coucher de soleil  au Djebel Shams ressort 
23
janv
 Vue au petit matin sur le Canyon Djebel Shams
Canyon Djebel Shams

Aujourd'hui, nous avons démarré dans la fraîcheur montagnarde et sans nous en rendre compte nous nous sommes enfoncées dans une journée très chaude. C'est en visitant le fort de Bahla que nous nous en sommes le plus rendu compte. Ce fort, tout en pierres de terre cru vient manifestement d'être restauré. Sa matière est chaude et ses volumes dessinés par la lumière du jour et les ombres portées le rend majestueux. Mais nous le visitons seules, et sous cette chaleur cela lui donne un air un peu mort.

 Fort de Bahla 

Nous nous sommes perdues dans les villages traditionnels, comme celui de Misfat et ses vieilles maisons perchées au sommet des montagnes. les petites rues étroites, pendues et constituées de marches chaotiques nous amènent à être très attentive au moindre détail. Là encore, il n'y a pas foule mais cela amplifie le charme de la promenade. Le village semble s'être endormi et avoir conservé un état brut et traditionnel.

 Le vieux village de Misfat


Une chose importante en voyage ; les toilettes. Depuis que nous sommes à Oman, nous en avons plutôt eu la version à la turque avec bac d'eau pas très propre, sauf dans les hôtels. Ça demande de l'entraînement.

On a tenté le souk de Nizwa qui fut très décevant. Constitué d'innombrables échoppes, il croule sous la masse importante de poteries de toute forme. On s'imagine difficilement voyager avec celle-ci dans l'avion.

  Le souk de Nizwa et ses poteries 
24
janv

Dernier jour de montagne. Nous avons enfin vu à quoi ressembler un wadi (ou un oued) qui est un cours d'eau temporaire. Le Wadi Bani Auw veut dire la route suspendue et on s'en souviendra car nous nous y sommes fait peur.

Départ de la piste à travers la montagne  

Nous avons commencé la route par du brouillard et un ciel menaçant. Armées de notre 4/4 et des conseils sceptiques des autochtones, qui manifestement nous imaginaient mal sur ce parcours, nous voici parties pour 3 heures d'une route plus qu'ardue. Après une montée de 30 km d'une route goudronnée, nous sommes arrivées à l'entrée des gorges. La route s'est alors transformée en piste alternant zones caillouteuses et zones boueuses car entre temps il s'est mis à pleuvoir. Par chance nous sommes tombées sur un 4x4 qui est devenu notre guide sur une partie de la route. Il est impressionnant d'aborder une pente très forte, dégoulinante d'eau, large comme la voiture et aux bordures parfois effondrées. A tout moment nous avons eu peur que le véhicule glisse... mais non. Anne pour calmer son inquiétude et ne pas voir les ravins, s'est accrochée à son appareil photo toute la route prenant cliché sur cliché. Les paysages étaient malgré tout grandioses.

Traversée du Hajar occidentale  

Nous avons rejoint Mascate, la capitale, sur une route de velours. Nous avons bien galèrées pour trouver l'hôtel situé dans un quartier excentré de cette grande ville. En soirée, nous nous sommes perdues dans son souk, bien plus vivant que celui de Niwza.

 Souk de Mascate 
25
janv
 Route panoramique des plages

Aujourd'hui pas de dauphins (?!?) ils doivent avoir peur de la pluie, la sortie en mer à Mascate est annulée. Qu'à cela ne tienne, nous avons envisagé de longer le golfe d'Oman . En se dirigeant vers une certaine plage qui n'est qu'à 120 km, une bagatelle. En chemin nous nous sommes arrêtées à Quriyat. La pluie nous a menacé toute la journée, nous offrant des cieux majestueux.

Quriyat et ses flamands blancs

En chemin, nous avons fait un petit stop au Bimmah Sinkhole, une piscine naturelle au fond d'un gouffre situé sur la route de Sour. Son nom veut littéralement dire le trou de l'évier. En temps ordinaire les gens s'y baignent mais aujourd'hui l'endroit est désert.

 Bimmah Sinkhole, une piscine naturelle
Sur la route vers Sour 

La pluie ici ça ne rigole pas. C'est en allant au Wādī ash Shābb qu'elle a fini par nous avoir. Malgré celle-ci, nous voici parties pour une randonnée dans le canyon. Nous avons traversé l'étang en barque pour une modique somme, certains le font à la nage. Le terrain est si boueux et accidenté qu'Anne renonce à la promenade et s'installe pour lire à la terrasse de l'unique café présent à cet endroit. Il faut 40 minutes de marche pour arriver à un premier bassin. S'ensuit une série d'autres bassins, tous plus beaux les uns que les autres. Leur couleur bleu-vert, les falaises d'ocre et de rouille et la végétation luxuriante forment un fantastique paysage. Le cheminement est ardu car il faut marcher sur les pourtours rocheux des bassins. C'est aidée d'un jeune homme très attentif que Sylvie a pu se délecter de ce magnifique endroit. Elle a même eu droit à un massage... des épaules. C'est trempées jusqu'aux os que nous sommes rentrées à l'hôtel.

 Wādī ash Shābb
 Retour vers Mascate
26
janv

Adieu Oman... Bonjour les Émirats-Arabes-Unis. 545 kilomètres et plus encore car le gps s'est trompé de poste frontière. La route nous a offert peu de photos... Sylvie a cru que le passage à la frontière était comme en Europe ; tant qu'on ne l'arrêtait pas elle continuait et bien sûr il a fallu rebrousser chemin pour faire tamponner nos passeports. Pour couper la route, nous avons décidé d'aller voir des piscines naturelles à Hata pool. Mais nous avons tourné sans les avoir trouvées malgré les renseignements des autochtones qui nous ont systématiquement renvoyés à un barrage. Nous avons renonçé au bout d'une heure. Pour finir cette journée, nous nous sommes offert un hôtel de rêve en plein désert le Bab el Shams. Cet hôtel a été construit au milieu des dunes dans le style d'un fort traditionnel arabe. De plus ses allées en pierre, ses fontaines, ses jardins luxuriants et sa piscine à débordement en font un lieu plein de charme. On en oublie que nous sommes en plein désert.

 Le Bab el Shams 

En fin d’après midi, nous avons pu admirer des exercices de fauconnerie et faire un petit tour à dos de chameau. Sylvie n'était pas très à l'aise sur l'animal. Anne n'a même pas envisagé de monter dessus. Le coucher de soleil dans le désert était splendide.

fauconnerie  et autres

À quelques centaines de mètres de l'hôtel, nous avons été transporté en voiturette de golf au Al Hadheerah restaurant où nous avons terminé la soirée par un dîner folklorique. On se serait cru dans un conte digne des mille et une nuits... Une allée de flambeau nous a accueilli pour nous mener vers d'incroyables buffets de nourriture. En cours de repas a démarré un spectacle digne de Bollywood. Malheureusement nous n'avons pu prendre de photos de celui-ci car la carte mémoire de l'appareil photo a grillé.

 Al Hadheerah 
27
janv
 Lever de soleil dans le désert depuis le Babel Shams 

Nous quittons avec difficulté notre paradis dans le désert. Dubai nous attend... ainsi que son Miracle garden. C'est un immense jardin artificiel en plein désert. Devant les yeux d'une autruche tout en fleurs, nous nous sommes promenées sous un ciel de parapluies, puis avons traversé un jardin de papillons, et nous sommes prises en photo dans un jardin de coeurs ; le paradis du pétunia et du kitsch... mais c'était très agréable. La partie la moins rigolote a été de trouver l'hôtel dans un dédale routier immense et complexe. Par exemple, nous nous sommes retrouvées sans comprendre comment sur un chantier... puis, plus loin, l'hôtel nous est apparu mais nous étions dans le mauvais sens, ce qui voulait dire 5 km de plus car ce ne sont partout que des voies rapides sans possibilités de demi-tour. En un mot l'enfer !!!!!

Magic gardens 

Nous avons réservé des entrées pour la tour Burj Khalifa (la plus haute tour du monde). Il nous a fallu bien des efforts pour se garer et accéder au pied de la tour donc l'entrée se trouve au sous-sol d'un immense centre commercial ; le Dubai Mall. Cela nous a pris une heure trente pour accéder à un bâtiment situé à 2 minutes à vol d'oiseau de notre hôtel... Pour arriver à l'ascenseur ultra rapide qui devait nous mener au 124e étage de la tour, nous avons cheminé sur un long parcours jalonné de très grandes photos nous montrant la construction de celle-ci dans un espace quasi désertique. De la-haut, il était impressionnant de voir l'ensemble des constructions futuristes qui l'entouraient et de ce fameux réseau routier dont nous avons à ce moment là saisi l'ampleur. L'ensemble ressemblait à un immense chantier posé sur le désert. Une fois redescendues, nous sommes allées assister au ballet aquatique et musical des fontaines du centre commercial.

le Dubai mall et les fontaines  
 La photo souvenir  
28
janv
Palm Jumeirah monorail

C'est notre dernier jour de balade avant notre départ, nous allons vers la mer. Nous voici parties sur des ilots artificiels reliés entre eux, que l'on appelle "les palmes". C'est là que Sylvie réalise que pour voir leur forme générale, il faut être en hélicoptère. Nous vous faisons grâce de toutes les péripéties routières pour les atteindre. Au dela des palmes, nous sommes arrivées à Atlantis ; c'est un immense hôtel doté d'un parc aquatique de 23 restaurants et d'un aquarium digne d'un film de Jules Verne. Pour le fun, nous avons testé le Palm Jumeirah Monorail qui rallie Atlantis à la ville. Il ressemble beaucoup à un monorail que nous avons pris au japon il y a une quinzaine d'années. Nous avons visité l'aquarium the Lost Chambers, dont le thème tourne autour de la cité perdue d'Atlantide.

 The lost Chambers

Nous avons pris la route du vieux Dubai. Cette vieille ville nous a séduites par son atmosphère nonchalante, ses vieux bateaux et les chants de ses mosquées en bruit de fond. Le Vieux Dubaï est coupé en deux par un bras de mer appelé The Creek ou Khor Dubaï. Pour aller d’un côté à l’autre de la vill , nous prenons l’un des nombreux petits bateaux-taxi traditionnel en bois ; les abra, qui font la traversée en quelques minutes. Ceux ci sont toujours bondés de monde.

Dans cette ville qui n'est décidément faîte que pour la voiture, c'est cette partie que nous avons de loin préférée. A notre avis, la réputation de Dubai nous semble surfaite. c'est un énorme réseau routier au milieu de building dédié au luxe et de travaux.

 Dubaillote rentrant au travail
 Le vieux Dubai
29
janv
 Aéroport de Dubai