Papillonnage photographique de pays en pays… Sylvie voit très bien où elle veut aller…. Anne tant bien que mal tente de la suivre. En tous cas elles y vont, 2 ou 3 fois par an, mais veulent en parler plus souvent que ça…
Escapade catalane sur les trace de Dali.
Octobre 2019
3 jours
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11
oct

Anne est tranquillement installée dans le fauteuil, avec Catherine, en train de décompresser du cours d'aquagym, toute à la digestion de leur repas de sushis. Anne a la vague conscience que Sylvie débarque à 15h pour que nous partions prendre l'avion pour Barcelone. Il est 15h passé et au lieu de se mettre progressivement en mouvement elle se dit que tout va bien. Ça ne va pas encore se passer. Puis la tornade Sylvie débarque. Nous sommes en retard. Il faut y aller. Anne n'a pas fini de préparer le poulet du chat, pas lavé les assiettes, pas mis ses chaussettes de voyage, pas changé de jupe, pas ... elle n'a rien fait quoi. Si ça ne tenait qu'à elle, elle se déciderait seulement maintenant à faire ses bagages en se disant que ça fait suer de partir. Mais Sylvie a tout fait. Celle-ci sait qu'on ne peut pas compter sur Anne quand il faut l'arracher à son chez-elle, à ses 2 chats, à sa tranquillité. Tout en répondant à un client au téléphone, elle rassemble les valises et les sacs, houspille Anne, se lave les dents ; Elle sait, alors elle s'incline. Enfin... s'incliner... elle fait ce qu'il faut pour obtenir ce qu'elle veut. Ca fait 26 ans que bon an, mal an, nous partons pour 2 "grands voyages" (comme nous avons pris l'habitude de dire) sous l'impulsion exclusive de Sylvie. Avec l'apparition des vols lowcoast, nous faisons depuis quelques années plusieurs week-end prolongés au gré des promotions et opportunités que le système nous offre. Sans surprise nous les appelons les "petits voyages". Ce donc "petit voyage" si, nous laisse pour le moment mariner dans la salle d'embarquement pour cause de vérifications techniques supplémentaires. Allons donc ! C'est pas la première fois. Une fois nous avons attendu plus longtemps que ce que le vol devait durer. Une autre, on a essayé de nous faire gober que l'aéroport de destination était noyé dans le brouillard, alors qu'en fait la compagnie avait décidé de regrouper 2 ou 3 vols pour des histoires, on s'en doute, de rentabilité. En fait, en réfléchissant, c'est à se demander pourquoi on ne se décourage pas... ce qui se passe c'est qu'une fois atteinte, la destination nous happe. Les désagréments passés s'oublient. Du moins sortent-ils du champs de nos sensations. Ils n'altèrent plus notre humeur. Ils deviennent des péripéties que nous raconterons longtemps après qu'ils se soient passés. Avec un peu de force narrative ils deviennent des "faits d'armes" qui viennent renforcer notre image de baroudeuses téméraires que seul les vrais voyageurs savent démasquer en ce qu'elle a d'usurpée.

Puis Anne se laisse s'assoupir pendant que Sylvie ne s'empêche pas de trépigner.

En attente de l'avion 

Soudainement la voix qui depuis plus d'une heure nous tenait au courant des événements nous annonce l'embarquement. Mais voilà ; l'hôtesse l'a dit et répété, c'est pas nos sièges qui sont concernés pour le moment. Pendant que Anne se rassit, Sylvie s'agglutine aux autres impatients qui ne supportent plus l'attente, incapables de se rendre compte qu'ils ne favorisent pas la bonne marche de l'opération. Aussi Anne s'amuse de voir Sylvie se faire refouler. Elle trouve même que l'hôtesse est trop sympa vue le nombre de fois où elle doit remettre à sa place un contrevenant. Puis ça se fait. L'avion part. Anne, comme toujours, râle du manque de place. Sylvie, comme toujours, prend des photos par le hublot. Par ennui nous achetons des trucs à grignoter. Nous pourrions refaire le monde vu qu'on a du temps pour papoter. Mais l'ennui c'est comme ça ; plus on essaie de le tuer, plus il insiste. Aller, plus qu'une demi-heure. Après on a encore 1h de route pour rejoindre l'hôtel que Sylvie a si minutieusement choisi.

Une pluie de nuage 

Mais voilà ; quand les choses dérapent... et bien ça dérape. Nous voilà parties pour une grosse demi-heure de déambulation dans un terminal qui ne dit pas son nom et qui n'est pas celui de la compagnie de location de voiture choisie ; Firefly. Après info, on prend le bus pour aller dans un autre terminal, que nous traversons dans le mauvais sens car Firefly n'est pas avec les autres compagnies. Nous retraversons. Puis une immense queue d'attente nous accueille. Nous ne comprenons pas tout de suite qu'il faut prendre un ticket. On décide d'appeler l'hôtel histoire de voir si on peut annuler et s'économiser 1h de route. Mais non. On peut pas. Des mecs sympas nous offre leurs places assises ; c'est bien des fois de faire vieilles et mal en point. Ca fait plus d'1 heure que nous avons atterri et l'attente s'annonce longue. Anne a faim. Elle a mal aux pieds et fait des efforts pour ne pas en vouloir à Sylvie. Elle se concentre fort fort fort fort ! Ça y est. Elle éloigne la rogne. Sylvie en a marre et fulmine de ne pas pouvoir résoudre tout ça plus vite. Puis arrive la résignation ; tout autour de nous des tas de gens attendent, dont beaucoup de familles. Personne ne s'énerve. Anne s'étonne de tant de patience.

12
oct


Sitges de nuit 

Hier au soir nous nous sommes effondrées de fatigue après un encas de fromages et de jambon ; seule chose que nous avons trouvé à manger à l'heure où nous sommes arrivées à Sitges. Eh oui. Nous sommes au bord de la mer, il fait très doux, un peu comme si on nous avait rétrogradé le temps d'un mois et demi.


Sitges 

Le ciel, chargé, nous menace même d'une pluie. Nous déambulons en longeant la plage, ensuite dans la vieille ville, presque déserte pour le moment. Puis nous prenons un café qui s'éternise au gré d'une très agréable discussion avec un jeune français. Il est sensible et très marquant. Il intègre naturellement notre album de rencontre de voyage. Pendant ce temps le ciel se dégage, les promeneurs arrivent, la vie s'écoule, douce, très loin des désagréments de la veille. Le lieu nous plaît. Sylvie se verrait bien séjourner ici plus longtemps... enfin pas maintenant. Plus tard. Anne n'oublie pas que c'est à Valpareso qu'elle se verrait bien quelque temps. Enfin, pas maintenant. Plus tard. Puis nous reprenons notre déambulation. Pendant que Sylvie chasse l'image, Anne avance précautionneusement (faudrait pas se flinguer les chevilles), Elle observe les détails des nombreux décors de pierre, de bois sculptés, ...

Mais voilà qu'il est temps d'aller récupérer la voiture...

La reposante Sitges  au petit matin
Pierres et portes sculptés 

Nous avons affronté hier au soir un ascenseur à voitures. Sylvie en a encore des sueurs froides. Anne, bravache, a proposé à Sylvie de s'occuper de la remonter. Mais maintenant, elle n'est plus si sûre de vouloir vivre cette expérience là. Alors elle demande à la réceptionniste de s'en charger :-) après tout, elle remontera bien comme ça aussi non ? Même mieux ! Si elle l'avait fait elle-même, la voiture ne serait jamais arrivée dans le bon sens, comme l'a fait la jeune fille.

Vers le monastère de Montserrat 

Sur la route d'un monastère, nous restons en arrêt devant des monts sculptés en "cheminées". C'est Montserrat. Tourisme pure ou effet de week-end ? Plus on se rapproche du but, plus la file de voiture se fait dense. Au bout d'un certain temps de sur place nous faisons demi-tour. Anne est nauséeuse. Elle a également faim (si c'est possible), ce qui aggrave la nausée. Elle ne voit plus la beauté du paysage. Dans des cas comme celui-là elle en veut à Sylvie. Comme ça, pour rien. Ou plutôt si ; des fois que Sylvie ne veuille pas manger ! "J'ai envie d'aller aux toilettes ! " dit Sylvie. "Bienfait !!!" Laisse échapper Anne. Sylvie, qui connaît bien l'animal, lui répond "moi aussi j'ai faim !". Nous vous passons l'altercation qui naît du désaccord sur la solution à adopter. Vite, nous nous rendons compte que là où nous sommes, nous n'avons pas le choix. Un hôtel planté seul à l'entrée d'une autoroute, nous propose un buffet typique des lieux réservés aux gros autocars touristiques. C'est bruyant et un peu cher pour ce que c'est, d'autant plus que nous arrivons sur la fin du service. Mais, étonnamment, les produits sont bons. On se nourrit et, vite, on se sauve.

Parc Naturel de Montserrat 

Fi du monastère. Mais fi aussi de Colonna Guell ; ça ferme dans le quart d'heure qui suit. Nous allons donc à la lagune de Llobregat pour voir des oiseaux. Mais arrivées près du lieu, tous les chemins qui y mènent ont été fermés. En nous obstinant, nous atterrissons dans la zone industrielle qui, en fait, en a détruit une bonne partie.

Le dernier plan de Sylvie pour la journée, c'est une vigne. Sur la route, la voie rapide que nous empruntons survole une lagune. C'est la "Golden hour", le moment béni des photographes. Nous tentons alors le détour. Mais une marina nous barre l'accès. Anne a alors le sentiment qu'il y a plein de "restes" de beau lieu ; Partout où nous allons, des zones urbaines de tout poil les ont grignotés. Le pays catalan vient peu à peu rejoindre l'Andalousie dans le champ de ses déceptions espagnoles. Et pourtant, Anne aime l'Espagne, les espagnols, leur langue...

Les vignes d'Alella 

Les vignes d'Alella ravissent Sylvie. Mais pas Anne qui s'attendait à voir de vastes domaines. Elle s'assit sur une roche et observe des fourmis qui charrient des bouts de fruits arrachés à un coing pourrissant. Ça l'apaise. Ça lui fait accepter plus facilement les 2h de route que Sylvie lui annonce pour atteindre leur nouvel hôtel à près de Cadaques.

Sylvie s'en veut un peu : on ne peut pas dire qu'elle ait réussi son coup cette fois ci. En même temps c'est comme aller voir des baleines ; un coup t'as de la chance, un coup t'en a pas.

Elle en a un peu plein les bras de la route. C'est con quand même qu'elle n'ait pas pensé à assurer la voiture pour deux chauffeurs. La route est belle quand même ! Et Anne ne rechigne pas à faire détours et demi-tours pour choper une image par ci, une image par la.

C'est comme ça que nous passons les dernières lumières intéressantes sur une route sinueuse pour choper un coucher de soleil. Le hic c'est qu'il faut encore une fois trouver à faire demi-tour. Le spot trouvé, la file de voiture qui nous double nous klaxonne abondamment. Sylvie s'en agace vivement. "Mais non !" Dit Anne. "Ils te remercie de les laisser passer"... "je ne vois que ça" renchérit-elle en voyant le regard dubitatif de Sylvie. On repart.

Coucher de soleil sur la route qui mène à Cadaques 

Puis on arrive. C'est mignon. Enfin, ce qu'on en voit. Demain on y verra plus clair, comme on dit. On mange dans le seul lieu proche de l'hôtel qui serve à manger : une paillote. Nous nous régalons d'excellentes grillades dans une ambiance agréable. La fatigue se fait sentir. Sylvie sombre dans le sommeil avant même que Anne n'ait commencé ses rituels du soir.

13
oct


portlliguat au petit matin 

On ne va pas se mentir ; il y a des fois ou l'autre, on le déteste. C'est ce que se dit Anne, allongée dans le canapé de la chambre, sur le coup de 4h du matin, en écoutant Sylvie dormir paisiblement. Elle s'est fait chasser du lit, pas si grand que ça, dès le début de la nuit, par une Sylvie éreintée mais bondissante. Anne sait maintenant pourquoi l'hôtel n'a que deux étoiles ; la chambre, qui est en fait un petit appartement, a un lit "not friendly". Quand Anne repasse devant lui pour aller aux toilettes et qu'elle voit Sylvie en travers de celui-ci, elle a du mal à avoir "les yeux de l'amour". Et pour changer, elle a faim et se rappelle que le petit-déjeuner n'est qu'à 8h30 et qu'elle n'est pas chez elle et qu'il n'y a pas grand-chose pour tromper son ennui et que non, ce n'est pas toujours le rêve un week-end ailleurs... même au chaud et au soleil. Vivement lundi, son mauvais temps d'automne, son tricycle (eh oui, Anne se balade en tricycle ; un vrai carrosse), sa piscine, sa mère, sa belle-mère, ... ses chats, ... le bruit des travaux dans la rue qui bloquent tout de 7h30 à 16h30, ..., dormir...

Sylvie se réveille brusquement sur le coup des 6h du mat en clamant qu'elle a mal dormi, ce qui fait tressaillir Anne. Elle ne se sent pas mieux qu'hier au soir même si son dos qui était tout bloqué et qui lui faisait mal la laisse à présent tranquille. Elle adore conduire dans ces si beaux paysages mais ça fatigue. Elle a bien eu quelques sursauts de conscience nocturnes où brusquement elle réalise l'absence de Anne à ses côtés "t'es où !!!". Mais elle s'est à chaque fois rendormi sous le coup de l'apaisante réponse de celle-ci dont elle ne capte pas le sens tant elle est prompte à se rendormir... elle était si fatiguée ! N'empêche, elle a mal dormi.

Portlliguat au petit matin

Donc, Sylvie se réveille. Aujourd'hui va être une merveille ; la visite de la maison de Dali n'est prévue qu'à 10h. Puis Cadaquès les attend pour une petite promenade ; ces maisons blanches aperçues dans le creux du relief lui ont parues prometteuses. La moisson de photos va être belle ! Elle sourit de contentement. Même sa grognon de Anne, a qui elle a laissé le lit pendant quelques instants et qui se réveille laborieusement va apprécier cela. Elles vont revoir Dali ; c'est un quasi souvenir de jeunesse pour elle... une sorte de « Madeleine de Proust". Sylvie est contente de lui offrir cela. Oui, la journée va être épatante.


La maison musée de Dali et Gala 

La maison de Dali et Gala est à 2 pas de l'hôtel en passant par "l'avenue" comme ils disent ici en parlant d'un petit passage de pierres plus ou moins plates, puis du port grand comme un kleenex. La chance est avec nous ce matin. Grâce à un désistement, nous gagnons dix minutes sur l'horaire d'origine obtenu sur réservation plusieurs mois à l'avance. Ça c'est de l'optimisme de considérer 10mn comme un gain quand les retards accumulés ces jours-ci se comptent en heures.

Portlligat - maison de Dalí 

Quand nous entrons dans cette maison, nous découvrons tout un ensemble de petites pièces imbriquées les une aux autres réparties sur de nombreux niveaux. Ce plan anarchique s'appuie sur 7 maisons de pêcheurs acquises par Dali et dont-il a dessiné les plans de raccordement. Il a mis des petits escaliers partout, fait percé de nombreuses et grandes fenêtres. Elles inondent la maison de lumière. Pourtant, l'ensemble conserve une certaine fraîcheur. Les murs blancs, le mobilier hétéroclite de bois sombre, les innombrables bouquets d'immortels, les tapis de cordes, les nombreuses bibliothèques - même si les vrais livres sont à présent gardés ailleurs et qu'à la place des blocs de polystyrène habillés de papiers sans titres sur la tranche donne un air de carton pâte à l'ensemble -, la minuscule cage à grillon - même si l'idée de condamner un animal, si petit soit-il, à la captivité déplaît à Anne -, les objets inattendus chinés par-ci par-là, les créations disséminées, le miroir savamment orienté pour refléter le lever de soleil, ainsi visible du lit, ... tout nous séduit. Anne pense à ses maisons troglodytiques qu'elle creusait gamine dans le bac à sable ; c'est comme ça qu'elle les voyait ! Si si ! Et ce jardin d'olivier en espalier ! ...

Cadaquès 

Un peu plus tard, c'est avec le sourire que nous entrons dans Cadaquès. Nous tournons un peu à la recherche d'une place de stationnement dans les rues étroites et escarpées, ce qui nous fait l'économie de la balade à pied ; l'une comme l'autre apprécions la chose, même si c'est pour des raisons différentes. Il nous reste à sillonner les petites rues du bord de mer. On y mange (sans grand intérêt) puis on repart.

Cadaquès 
 Cadaquès 

Arrivée à Figueres, promptement garée, nous entrons dans la fondation en compagnie de beaucoup d'autres touristes. Mais nous le savions. Là, nous y venons ensemble. Nous avons en commun d'y être venu voici plus de 30 ans. Nous ne nous connaissions pas alors (existe t-il réellement un temps où nous ne nous connaissions pas ?). Nous sommes cependant frappées du même constat ; nous ne nous souvenons de rien. Nos souvenirs respectifs ne matchent pas avec cette réalité ci ; surréaliste non ?


Théâtre musée Dalí  à Figueres 

Des tas de trucs nous font penser à des tas d'autres artistes. Il nous semble que l'animal, à l'instar de Picasso, a pillé - diront les uns - c'est inspiré - diront les autres - des artistes de tous les temps. Nous voyons bien, aussi - mais on était prévenus - qu'il empile les symboles et que nous manquons cruellement de références pour les comprendre. Anne en est dépitée, Sylvie s'en fout.

Mais, bien que tout cela nous plaise, nous nous lassons. Nous sortons. Et repartons, car il nous reste 1h30 de route.

Théâtre musée Dalí 

Nous traçons sur la "Autopista del Mediteraneo". Il y a du monde. Ça sent le retour de week-end. Arrivées à un péage, l'attention de Sylvie est accaparée par la voiture de devant qui traîne franchement à payer. Elle râle et conspue la maladresse du chauffeur. Anne l'invite à exercer son fair-play tout en lui signalant qu'elle a plus qu'à son tour ralentit la bonne marche des choses dans la même situation que lui. Piquée, Sylvie se prépare à faire mentir Anne. Quand son tour vient, elle tend promptement sa carte vers la machine et écrase violemment sa main sur la vitre qu'elle a oublié de descendre. Évidemment, Anne sursaute en éclatant de rire. Sylvie s'esclaffe également, consciente d'avoir loupé son coup.

Nous finissons la route, vidées mais contentes. En effet, c'est une bien meilleure journée que la veille.

14
oct


Debout à l'heure prévue. Petit déjeuner torché. Voiture rendue (mais plus jamais nous ne prendrons cette compagnie ! ). Navette pour passer du T2 au T1. Passage du contrôle (avec contrôle antidopage aléatoire pour Anne), ... tout c'est passé dans le timing prévu.

Allez, un p'ti café pour booster les neurones. Croisons les doigts ; c'est bien parti pour que l'avion décolle à l'heure. Si ce n'est les enseignes en écriture latine, nous pourrions être dans n'importe quel aéroport international. Ce qu'il y a de bien, c'est que nous n'avons que 2 h de vol.

Sylvie a déjà acheté le sandwich qu'elle mangera dans le taxi qui nous ramènera a la maison. Tout de suite après, elle partira pour le boulot pendant que Anne, assise, observera les valises en se disant que ça peut bien attendre une heure ou deux pour les gérer. Là, elle va appeler sa mère pour la rassurer ...

Fin du voyage.