Papillonnage photographique de pays en pays… Sylvie voit très bien où elle veut aller…. Anne tant bien que mal tente de la suivre. En tous cas elles y vont, 2 ou 3 fois par an, mais veulent en parler plus souvent que ça…
21 étapes
5 commentaires
10
Une envie de poussière et de terre rouge saupoudrée de longues routes qui traversent des paysages désertiques sans oublier un zeste de savane et d'animaux sauvage.
Du 24 juin au 14 juillet 2017
3 semaines
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24
juin

Température : 20°/ensoleillée mais venteux/La nuit tombe à 17 h

camping : Bagatelle Kalahari Game Ranch

Le 4X4 surnommé "la bête" 
Les chalets du Bagatelle ranch


Voyage de 16 h avec Quatar Airways avec une escale gérée en un temps record. Faut dire que 50 minutes c'est court pour changer d'avion. Contrairement à notre inquiétude, les valises ont suivi. Le temps a passé bien plus vite que prévu. Nous avons pris possession de "la bête" c est à dire du 4/4 qui sera notre maison pendant 3 semaines. La route s'est déroulée sans encombre malgré la conduite à gauche, en prenant notre temps pour les 350 km à parcourir. Après avoir traîné au lac Oanob et mangé un plat qui a demandé un temps infini à préparer, nous avons été prise par surprise par la nuit à 17 h pétantes. Après une arrivée difficile au camping du Bagatelle Ranch vers 19 h, donc de nuit, on nous a gracieusement offert un lodge pour nous éviter d'installer la bête dans le noir.

25
juin

Température : 19°/ensoleillée mais venteux le soir/Les nuits sont fraîches/540 km au compteur

camping : Quivertree Forest Rest Camp Ranch

Quivertree forest 

Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes allées petit déjeuner en compagnie d'un couple de voyageurs qui s'est avéré être médecin. La conversation était plaisante. De retour au lodge nous avons rangé le contenu de nos valises dans les placards de la "bête". Nous n'avons pas encore adopté le rythme africain ce qui nous pose des problèmes de timing. Sur le chemin pour sortir de la réserve nous avons croisé des autruches, des koudous , des springboks et des phacochères. Puis nous avons roulé pendant 3 heures sur une route très longue et très ennuyeuse pour nous emmener dans un endroit magique, le Quivertree forest, recouvert d'arbres endémiques "les arbres carquois" qui abritent une flopée de petits oiseaux très colorés ressemblant à des perruches. Nous sommes arrivées à Quivertree camp où nous avons passé la nuit. Il n'y a pas foule, nous sommes 2 voitures dans ce camping. La magie du soleil couchant sur les troncs d'arbres rendent ceux ci cuivrés, un vrai décor de film peuplė d'une grande variété d'oiseaux. Mais nous sommes arrivées trop tard pour explorer "le bosquet" comme dirait Anne qui n'arrive pas à considérer ces quelques arbres comme une forêt. Nous le ferons demain matin.

Anne dans la Quivertree Forest 
Quivertree Forest et ses arbres carquois
26
juin

Température : 19°/ensoleillée mais nuageux/Nuit douce/780 km au compteur

Camping : Canyon road

Fish river canyon 

Après une nuit très fraîche, nous avons repliė le campement avec quelques difficultés et nous sommes parties marcher dans les pierres noires parsemées d'arbres. D'un saut de voiture, nous devions rencontrer des éléphants dans le Giant Playground, un jardin de pierres empilées, mais nous ne les avons jamais vu. Nous avons repris la route pour 200 km de terres aride et caillouteuse où nous avons fait la course avec des autruches. Notre destination finale était le Fish river canyon, le deuxième plus grand au monde après le Grand Canyon. Situé à l'extrême sud du pays, près de la frontière avec l'Afrique du sud, il nous a impressionnées par son immensité d'autant plus que nous étions seules. Waouh !!!!!!!

Fish river canyon et le Giant playground. 
Les pistes du sud de la Namibie 
27
juin

Ensoleillée une partie de la journée, très nuageux avec un soupçon de pluie le soir/1100 km au compteur

Camping annulé au profit de la guesthousse Obélix

Les pistes de Namibie 

Notre réveil fût gazouillant. Une flopée de petits oiseaux nous attendait pour petit déjeuner. Une longue route de 430 km s'annonçait. Quelques haltes sympathiques dans des trous perdus ont égayé notre parcours. Nous avons eu une grande variété de paysages tous plus arides les uns que les autres. Du paysage lunaire aux dunes de sable, aux grandes étendues parfois rouges, blanches ou grises. Nous avons traversé un endroit fréquenté par des chevaux sauvages que nous avons aperçues de loin sur plusieurs kilomètres. En arrivant sur le bord de mer, le temps s'est fortement gâté ; de grosses rafales de vent ont balayé la route de vagues de sable. Quand nous avons atteint le camping nous nous sommes aperçues qu'il avait été déserté au profit d'endroits plus cléments. Le lieu Shark Island était superbe mais si venteux que même à l'abri des rochers on se serait congelées. Autrefois il abritait un camp de concentration, idée qui amplifiait une ambiance qui nous a donné envie de partir. Nous avons trouvé refuge dans une guesthouse pour travailleurs.

De vieilles carcasses de voiture sont souvent à l'entrée des campings ou restaurant. 
28
juin

Température : 18°/ensoleillée toute la journée /1500 km au compteur

Camping : Koiimasis ranch farm

Les montagnes du Tirias 

Ce soir nous avons campé dans le trou du cul du monde mais dans un endroit splendide, à 70 km de tout hameau. Nous étions entourées de pierres rouges qui deviennent orange au coucher de soleil. La matinée a commencé par l'assaut de la péninsule de Luderitz. Le temps était bien plus clément que la veille. Nous avons parcouru les 25km jusqu'à Diaz point au milieu d'un paysage lunaire pour apercevoir une mer très animée. Nous avons quitté la ville des diamantaires pour remonter au nord vers le désert de Namib. Sur la route nous avons rencontré un oryx, un springbok, des chevaux sauvages et des autruches. La route 707, censée être la plus belle de Namibie nous a un peu déçu, nous n'y avons pas vu la magie décrite par certains voyagistes.

Les montagnes du Tiras
Péninsule de Lüderitz 
La Péninsule de Lüderitz  
29
juin


Température : 20°/ ensoleillée avec un vent chaud/1630 km au compteur

Camping : Sesriem camp

L’otocyon

Notre nuit fut très très venteuse au point de rabattre l'auvent du toit pour pouvoir dormir. Le matin nous avons fait la connaissance des petits compagnons qui ont partagé notre nuit ; Les damans du Cap qui sautaient d'une pierre à l'autre. La route fut difficile car la piste était en mauvaise état - 220km soit 4h30 de trajet - mais nous avons fait des rencontres intéressantes en traversant la réserve de Naufklut  : des zèbres, des troupeaux de springboks bondissants, des oryx, mais pas de girafes ; elles se cachaient. Enfin nous avons commencé à apercevoir les fameuses dunes de Sossusvlei, ces dunes rouges que l'on voit sur toutes les photos. Il y'a plus de monde ici.

 On the road
Tracé de la route 

Nous avons été au Sériem canyon que nous avons trouvé ridiculement petit. Puis nous avons monté difficilement une partie de la dune Élis. Demain le réveil est prévu à 5 h pour grimper la big Daddy et ses 325 mètres. Saurons-nous nous lever ?

 La dune Élis
30
juin

ensoleillée avec un vent chaud/1940 km au compteur

Camping : Naufkluft camp

 6h du matin en route vers Sossusvlei

Nous devions nous lever à 5 h et c'est à 6 h que nous avons laborieusement posé le pied au sol. Sans petit déjeuner et après avoir pliė bagages, nous nous sommes mises en route vers big Daddy, une grosse dune que nous avons finalement renoncé à gravir. À la place nous sommes allées voir Dead Vlei ; une poignée d'arbres morts dans une cuvette d'argile blanche au milieu des dunes. Nous avons souffert pour faire ce parcours aller et retour vu notre niveau sportif. Les 60 km pour atteindre cette destination au petit matin étaient splendide. Les kilomètres de dune rouge orangé ont séduit notre appareil photo. Dans l'après midi, Nous nous sommes mis en route pour le parc de Naukflut pour faire un circuit en 4/4 qui s'est avéré ne plus exister.

Pour être dans le parc avant le lever du soleil, il vous faut obligatoirement dormir dans le camping officiel du Namibia wildlife resort, le NWR. il est souvent plein, même en basse saison.

Les dunes de  Sossusvlei et le Deadvlei
1
juil

Température : de 22° à 17°/ ensoleillée à couvert/2320 km au compteur

Guesthouse : Organic garden

coucher de soleil sur Swakopmund  

Notre nuit au camping a été animé par des bruits étranges que nous avons attribués à un animal, mais lequel ? Téméraires, lampe de poche en main nous sommes sorties dans l'espoir de l'apercevoir. Nous avons balayé la lampe dans tous les sens ... rien. À la pointe du jour une alarme s'est faite entendre. Après avoir pesté contre les voisins, nous avons réalisé que cela venait de la bête. il nous a fallu fouiller partout pour nous s'apercevoir que cela venait de dessous le lit. là ou sont stockées les batteries. Celle du frigo était déchargée. Nous l'avons débranché.

Parc de Naukluft

Nous aurions dû faire un tour organisé de la réserve. cette activité étant annulée nous nous sommes retrouvées désœuvrées. Nous avons décidé de sauter une étape et de partir directement à la mer. Nous devions dormir dans le désert mais 2 nuits à se doucher à l'eau froide, c'était trop. En parlant de désert, nous l'avons bien traversé mais ce n'était vraiment pas passionnant. 200 km de pistes en tôle ondulée avec de la caillasse, ça muscle les biceps, raffermit les fessiers mais c'est surtout très long.

la traversée du désert 

En arrivant à Swakopmund nous avons opté pour une guesthouse pour faire laver notre linge et prendre une douche chaude.

Swakopmund   
Swakopmund   
2
juil

Température : 12°/Brumeux/2640 km au compteur

Camping : lagoon chalet

femme Himba 

Il fait froid aujourd'hui, on garde le pull et la polaire. Nous errions dans la ville pour voir les maisons aux façades de style germanique, quand sur le bord de mer nous sommes tombées sur une colonie de pintades de Numibie, puis sur des femmes himbas. Cette journée imprévue nous déroutait.

Femmes Himbas 
Swakopmund et les pintades de Numibie 

Et si on allait voir les phoques à Walvis Bay ? Il y a une colonie á seulement 150 km. Aussitôt dit aussitôt fait ; qu'est ce que 300 km sur une journée. Nous avons pris la route du sel, 2 longues bandes de sable avec une route au milieu et dans le lointain la mer. Après un petit 2 h de route nous sommes arrivées à la colonie. Dès que nous avons ouvert la porte nous avons été saisie par une effroyable odeur de poisson pourri. On comprend l'expression ça sent le phoque. Nous avons été impressionné par la quantité de bestiaux, il y avait beaucoup de petits en âge de téter. Tout ce beau monde s'exprimait bruyamment. Au retour, intriguées par des petites tables improvisées posaient sur le bord de route, nous sommes allées voir. Dessus il y avait des cristallisations de sel blanc et rosé ressemblant à des roses des sables. Un carton indiquait les tarifs et des bocaux transformés en tirelire attendaient les payements. L'odeur des phoques nous a suivis toute la journée.

la vente de sel et les phoques de Walvis Bay 
3
juil

Température : 10°/Brumeux/2680 km au compteur

Guesthouse : Désert inn Henday Bay

Pélicans 


Réveil humide ce matin, il y de la condensation partout dans la bête. Il était 6h30 et il fallait se lever car nous partions en excursion toute la journée ; 3 h de bateau le matin et l'après midi circuit sportif dans les dunes de Sandwich Harbour. Nous avons navigué en compagnie de quelques pélicans et de leurs fientes, le manteau de Sylvie s'en souvient encore. Nous avons vu des dauphins et des otaries sauter hors de l'eau. Bien que prévenu nous avons eu la surprise de voir débarquer dans le bateau une otarie en quête de poisson. c'est très envahissant, très mouillée et c'est toute une affaire á faire descendre.

 Pélicans, otaries, dauphins

Nous avons acheté cette excursion Marine Dune Day chez Mola Mola ;

un combiné de bateau et de 4/4 . Nous la conseillons. elle dure de 9 à 17 h

Seule dans le désert Sandwich Harbour 

À peine rentrées au port, nous sommes parties en 4/4 avec chauffeur en direction de Sandwich Harbour. Très affable, celui ci était très bon conducteur. Nous avons eu de très grosses émotions. Naviguer dans les dunes, cela ressemble aux montagnes russes mais en plus impressionnant car vous ne savez jamais quelle direction le chauffeur va prendre et vous dépendez de sa dextérité. Nous y avons vu de superbes paysages et découvert que des plantes à fruit poussaient dans le désert. Nous y avons même trouvé de l'eau potable en creusant le sable. Nous avons également vu des chacals, des souris, des getkos des sables. Revenu au coucher de soleil, il nous restait une bonne heure de route de nuit. Malgré toute notre attention, nous avons loupé le camping et avons finalement fait 2 h de route dans le noir et le brouillard. Nous sommes arrivé épuisées dans une petite ville ou nous avons opté pour une guesthouse.

Route vers Sandwich Harbour 
Sandwich Harbour
Sable de quartz coloré et d’oxyde de fer donnent la couleur rouge aux dunes de Namibie
4
juil

Température : 26°/ensoleillée /2920 km au compteur

Camping : White lady lodge

Massif de Brandberg 

On a quitté le bord de mer et sa brume pour une région plus touristique et plus chaude le Damaraland . La route est comme d'habitude très défoncée, très désertique, très ennuyeuse, mais plus fréquentée. Nous avons souvent été gênées par les nuages de poussière provoqués par les voitures. On se croirait pendant quelques instants pire que dans le brouillard. Nous sommes arrivées tôt au camping, perdu au pied du massif de Brandberg, c'est à dire au milieu de nulle part. Nous avons eu le temps de participer au game drive pour voir des éléphants. Embarquées sur une bétaillère avec une bande d'ados, nous avons alors subi 2h aller de secousses endiablées pour voir une mère et son petit. Et dire qu'il fallait faire la route de retour... Cerise sur la gâteau nous avons crevé 2 fois, une à l'aller et une au retour. Déposées à notre campement en pleine nuit, il nous a fallu une demi heure pour retrouver la route du restaurant où nous avions réservé.

Le Damaraland 
Le car wash 
5
juil

Température : 25°/ensoleillée/3450 km au compteur

Camping : palmaswag lodge

On the road 

La bête possède 2 batteries dont le chargement dépend du nombre de kilomètres parcourus. Cette nuit, vers 4h30 la batterie du réfrigérateur a encore eu faim et nous l'a fait savoir en bipant comme un réveil. Nous eûmes toutes les peines du monde à nous rendormir.

Nous montons vers le nord, cette partie est plus touristique et nous avons croisé pleins d'échoppes tenues par des femmes habillées traditionnellement ; les femmes Hereros. Elles mettaient toutes leurs énergies à essayer de nous arrêter. Le paysage, cette fois ci très changeant nous a souvent ravies mais était impossible à faire ressortir avec les photos.

Femmes héréros 

Sur la route nous avons visité une forêt pétrifiée, ce sont des troncs d'arbre transformé en pierre par l'action d'une forte pression et d'agent minéraux sur une durée de quelques millénaires. Le reste des sites à visiter étant d'un intérêt moyen, nous avons repris la route pour arriver au camp suivant avant la tombée de la nuit.

Tronc d'arbre pétrifié - site de Twyfelfontein
les tuyaux d’orgue
forêt pétrifié
forêt pétrifié
Lézard mimétique
forêt pétrifié
Forêt pétrifié - site de Twyfelfontein
6
juil

Température : 26°/ensoleillée/3950 km au compteur

Camping : Omarunga lodge

Epupa falls 
Épupa falls  

Nous avons quitté à regret le camping sous les palmiers. Nous sommes surtout déçues de ne pas avoir pu faire le game drive rhinocéros car les timings ne correspondaient pas . Nous avons une très longue route à faire, 420 km soit 7h de route pour arriver en plein pays Himbas à la frontière de l'Angola. Les paysages sont magnifiques. Mais la route était très fatiguante avec ses montées et ses descentes. Le changement brutal de paysage nous a régulièrement saisi. De nombreux troupeaux de chèvres, de vaches et d'anes ont égayé notre route, certains l'ont même parfois barré. De temps à autres nous avons croisé des villages de terre et de tôle. Très souvent des Himbas tentaient de nous arrêter surtout pour être pris en stop mais nous n'avions que nos 2 places. Nous sommes arrivées au camping au pied des chutes Epupa, éreintées et contentes d'être arrivées. L' accueil n'était pourtant pas très agréable.

les pistes du nord de la Namibie 
Paysage du nord de la Namibie 
7
juil

Température : 28°/ensoleillée /3950 km au compteur

Camping : Omarunga lodge

La première femme du chef  

Nous passons 2 jours au même endroit et Anne est malade, une intolérance au cachet du palu, mais nous ne le saurons que plus tard. Le matin nous avons été visiter un village Himba avec un guide qui a désespérément essayé de nous apprendre en langue local des mots comme bonjour, comment ça va, merci, mais pas moyen de les mémoriser. Dans un premier temps, le guide est allé demander l'autorisation au chef du village de nous recevoir en lui apportant un sac de riz et quelques autres denrées périssables. Une fois l'accord obtenu et les présentations faites, nous avons visité la hutte de la première femme du chef. On nous a expliqué la signification des différents bijoux et des coiffes que portent les femmes qui nous informent au premier coup d'oeil de leur état civique ; si elles sont mariées, combien ont-elles d'enfants... Leur peau est rouge car elle est enduite de graisse et d'ocre pour se protéger du soleil et des moustiques. Nous avons également appris le coût exorbitant d'un mariage ; une femme vaut 5 chèvres et le mariage 3 soit 8 au total. Nous avons passé le reste de la journée à nous reposer. Nous en avions bien besoin.

Je me régale avec mon biberon de lait caillé de chèvre 
Camp himba 
8
juil

Température : 28°/ensoleillée /4070 km au compteur

Camping : kumene river lodge

Vue sur la Kumene river

Nous sommes contentes de quitter ce camping où les dirigeants n'étaient pas très sympathiques. Sur les conseils du guide du campsite, nous avons opté pour une piste plus que sommaire longeant la rivière pour nous rendre à notre prochaine destination. Cela nous a fait gagner 100 km mais sur cette piste réputée très difficile nous n'avons pu dépasser le 40 km/heure. Cette piste réservée aux 4/4 nous a fait traverser des petits bras de rivière, des trous d'eau et de boue et rouler sur des rochers. Le paysage était superbe. Notre crainte principale était la crevaison car nous ne savons pas changer une roue sur cet engin et nous n'avons croisé personne.

Road trip le long de la rivière Kumène  

Nous sommes arrivées dans un campsite aux allures de petit paradis. Cette fois ci nous avons réservé un petit cabanon en bordure de rivière. Sur la fin de journée, nous avons fait un sundower (apéro sur la rivière au coucher du soleil). Nous avons remonté la rivière, vu quelques crocodiles et quelques oiseaux au soleil couchant. Nous avons atteint des rapides. Là, sur les rochers, des kayakeurs se trouvaient en difficulté. Notre guide n'a eu de cesse de leur portés secours. Une fois l'opération de sauvetage finie, nous nous sommes installées sur la rive angolaise pour savourer le coucher de soleil et le lever de la pleine lune.

Sur la rive et dans les airs
Sur les rives angolaise 
Coucher de soleil sur la rivière Kumene 
9
juil

Température : 27°/ensoleillée /4070 km au compteur

Camping : kumene river lodge

Varan  

Cette nuit, nous avons découvert un scorpion dans la salle de bain, mais mort. Il était entouré d'une flopée de minuscules fourmis sans doute en train de le dépecer. La journée a été cool et reposante, la sortie prévue; pour aller voir les oiseaux ayant été annulée pour cause de niveau d'eaux insuffisant. Nous avons donc fait le tour du camping à la recherche d'animaux à photographier. Le reste de la journée s'est déroulée mollement entre sieste et lecture.

Oiseaux et écureuil de la Kunene river 
10
juil

Température : 24°/ensoleillée /4290 km au compteur

Ongula village homestead lodge

Ongula village homestead lodge 

Nous avons quitté définitivement la région des himbas pour la région centrale. Jusque là nous avions la sensation d'être un peu seules au monde mais ici il y a une grosse densité de population. L'ambiance est très différente. Après une heure de piste, nous avons eu le plaisir de retrouver une route goudronnée. Nous avons vu de nombreux pécheurs à l'oeuvre avec leurs nasses dans de petits plans d'eaux. Ce soir nous avons pris un lodge car la région n'est pas très "secure" pour le camping. La journée a été pauvre en événements mais ce sera mieux demain car nous allons vers Etosha et on devrait pouvoir photographier de grosses bêtes. Le lodge est bâti comme une maison traditionnelle. Il est circulaire avec un toit de chaume et toute la décoration est issue de l'artisanat regional. Même le repas ne comprend que des mets traditionnels dont des vers grillés.

Danse et pêche traditionnelle 
11
juil

Température : 26°/ensoleillée/4420 km au compteur

Room 1 - Halami

 troupeaux de gnous

Tout compte fait, nous avons beaucoup de chance. Nous sommes parties à Etosha sans réservation de lodge ou de camping, car il n'y avait plus de places nulle part. Notre intention était de nous faire enfermer sur une aire d'hébergement et de les forcer à nous garder. Mais nous n'en avons pas eu besoin ; car ils conservent quelques chambres pour faire face à cette situation. La vie est belle. Entre les zèbres qui nous barrent la route, les girafes qui jouent à cache cache et les éléphants qui ne sont pas contents de nous voir d'aussi près on peut dire qu'aujourd'hui il y a eu de la photo. Nous avons eu aussi beaucoup d'oiseaux à nous mettre sous l'objectif. Tout ce parcours s'est fait en voiture car nous n'avions pas le droit de mettre les pieds au sol sauf dans les 3 aires de camping et restaurants.

carte d'Etosha 

Si vous n'avez pas réussi à avoir une place en camping (car ceux ci sont toujours pleins), laissez vous enfermer dans le parc et après la fermeture de celui ci. Allez à la réception d'une des 3 portes pour vous déclarer. Ils sont obligés de vous trouver une place sur les bas côtés pour installer votre tente. Le parc ferme avant la tombée de la nuit.

koudou
bébé hyène
Phacochères
impalas
 Parc d'Etosha, koudou, éléphants, hyène, girafes,  phacoshères, zébres, impalas



l’outarde de Kori
Rollier à longs brins
Calao leucomèle
Calao leucomèle
Rollier à longs brins
les oiseaux d'Etosha 
12
juil

Température : 29°/ensoleillée /4910 km au compteur

Camping : Waterberg wilderness lodge

Ce matin, nous nous sommes levées à 5h pour faire un game drive afin de voir des lions et des rhinocéros blancs... nous n'avons vu ni l'un ni l'autre. À celui de la veille au soir, ils ont vu 3 rhinos et 2 lions. Pas de chance cette fois ci. Nous avons flâné dans le parc jusqu'à 13h, il fallait encore s'avaler 300km pour atteindre la prochaine étape.

l'outarde de Kori
Le rollier à longs brins
secrétaires
Etosha , mangoustes, secrétaires, Oryx, autruches


Jeux d'impalas 

Nous sommes arrivées au pied du plateau de Waterberg dans un endroit superbe, encore une fois difficile d'accès ; 21km de piste sableuse, très défoncé et très étroite limitée à 100 km/h. Les routes les plus praticables de Namibie sont certes goudronnées mais pas plus larges qu'une départementale. Et pourtant elles sont limitées à 120 km/h. On y trouve également des vélos, des piétons, des troupeaux et des animaux sauvages à la stratégie de traversée très diverse. Elles sont quand même très dangereuses.

Plateau Waterberg 
Coucher de soleil sur le plateau Waterberg 
13
juil

Température : 26°/ensoleillée /5320 km au compteur

Lodge hohewarte gastefarm

Le chef babouin 

Pour la dernière étape du voyage, nous n'avons pas fait beaucoup de photos ce jour étant celui du nettoyage. Cette nuit nous avons entendu les babouins faire la java. Ce matin nous avons vu débouler un gros machin noir dans un arbre et le secouer violemment pour faire tomber les fruits. C'était un gros mâle babouin et son attitude trahissait son statut de chef de tribu. Nous avons eu la surprise que notre vol prévu à 13h soit avancé à 11h. Pas cool du tout le réveil demain matin, il sonnera à 6 h.

Babouins
14
juil

Température : 24°/ensoleillée /5360 km au compteur

Avion Quatar Airways

Nous sommes parties pour notre dernière route avec un véhicule très sale. Normalement nous devions le restituer tout propre et avec le plein d'essence fait à la namibienne, c'est à dire jusqu'au ras du bouchon. Nous avons passées tous les contrôles du véhicule avec succès malgré les coups à droite et à gauche que nous avons pris tout au long de ce road-trip. Nous entamons avec résignation toute la partie déplaisante de l'avion. Départ 11h30 de Windhoek pour une arrivée à minuit á Doha au Quatar puis départ vers 2h pour une arrivée à 8h du matin à Bruxelles. Voyons le bon côté des choses ; s'en est fini de la poussière namibienne.

Fin de l'aventure